CENTAURE

ARTICLE CHARENTE LIBRE 16 MARS 2021

CENTAURE MISE SUR LE VISUEL ET LA CLARTÉ

Créée il y a plus de 30 ans, cette agence de communication équipée d’un studio photo de 300m² à Agris, s’est diversifiée dans le développement web.

Philippe Zandvliet (à droite), 67 ans, et Julien Bernard, 40 ans, sont associés à la tête de l’agence de communication Centaure, installée à Agris. Photo Julie Desbois

Philippe Zandvliet (à droite), 67 ans, et Julien Bernard, 40 ans, sont associés à la tête de l’agence de communication Centaure, installée à Agris. Photo Julie Desbois.

Au milieu des arbres, au cœur du petit village d’Agris, ce n’est pas vraiment l’endroit où on s’imagine trouver une
agence de communication. C’est pourtant bien là, dans un local cubique noir de 500m2 qu’est installée depuis plus de 32 ans l’agence Centaure. S’ancrer dans la campagne qu’il affectionne tant était une évidence pour Philippe Zandvliet, né à Angoulême d’une mère charentaise et d’un père hollandais. Il a créé Centaure avec sa femme Sylvie, en 1989. «Elle avait fait les Beaux-Arts, moi une école de photographie, raconte-t-il. Je m’occupais des prises de vue, elle de la partie graphisme et on s’est formés peu à peu au marketing et à la communication.»
Ils avaient aussi choisi ce local pour avoir de l’espace et installé un grand studio photo. «À l’époque, on avait trois plateaux qui tournaient en permanence». L’arrivée du numérique a un peu changé la donne mais Centaure a toujours conservé son studio de 300m2 et est l’une des seules agences du département à avoir encore un studio intégré. «Ça nous permet d’être plus réactifs et efficaces, on gère toute la chaîne, on fabrique les visuels pour qu’ils collent parfaitement à leur support de destination», note Philippe Zandvliet.
Au milieu du studio trône fièrement un pan entier de toiture. «On est capables de reproduire un éclairage solaire du 1er janvier au 31 décembre», décrit-il. Un atout pour leur plus gros et plus vieux client, le groupe BMI Monier, la tuilerie dont le siège historique était à Chasseneuil, et pour qui ils gèrent encore tous les catalogues et supports. «On stocke même toute leur PLV (publicité sur le lieu de vente) qu’on redispatche sur demande à leurs 50 commerciaux partout en France», indique Philippe Zandvliet en montrant de grandes étagères pleines d’affiches et autres dépliants qui encadrent les 100.000€ de matériel photo.
«On prend le temps de s’imprégner du produit»
Et bien sûr, Centaure ne se contente pas de photos studio. «On loue des camions nacelles pour les photos extérieures, on fait aussi de la photo en hélicoptère. On essaie toujours de trouver la solution technique pour répondre au besoin de notre client», assure le fondateur de l’agence. «Les archives départementales avaient, par
exemple, besoin de numériser un plan de 10 mètres en très bonne qualité, on s’est creusé la tête et on a réussi, se réjouit-il. On travaille aussi beaucoup pour le musée d’Angoulême, sur des reproductions d’œuvre, de très grande
taille parfois».
Si la prise de vue de qualité est l’ADN de Centaure, l’agence a su se développer au fil des évolutions technologiques. Julien Bernard, développeur informatique, a rejoint l’équipe dès 2003 pour proposer du développement de sites
internet et est associé à Philippe Zandvliet depuis 2013 à la tête de l’agence.
Deux graphistes composent également l’équipe «et nous sommes en train de recruter un autre développeur
web», précise Julien Bernard. L’aéroport d’Angoulême-Cognac, Charente Numérique, Larignon, Aire Box, le bowling Hall Black, les communes de Marillac-le-France, Rouzède, Saint-Sornin… Outre BMI Monier, la clientèle de Centaure est majoritairement charentaise.
«On est en train de terminer le nouveau site du Château de La Rochefoucauld, un très beau projet, traduit en cinq langues», annoncent les deux associés qui martèlent: «On aime travailler en proximité. Notre méthode est basée
sur l’écoute attentive du besoin, on prend le temps de s’imprégner de la marque, du produit pour proposer la stratégie la plus efficace et la plus claire possible.
Certaines agences cherchent à mettre leur patte chez nous, pas question. Tout doit être au service de l’image du client auprès de ses clients», insistent les associés. Et si parfois, «quelques clients tiquent en voyant notre adresse à
Agris, une fois qu’ils ont passé la porte, leurs a priori s’envolent.»

Amandine COGNARD
a.cognard@charentelibre.fr